Education populaire et charte de la laïcité

La charte a été signée par le Président de l’AFPLI au nom de l’ensemble des adhérents qui s’engagent à la respecter.

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L’Afpli-Solidarité est agrée Education Populaire

Qu’entend­ons-nous par éducation populaire ?

En France, on considère comme fondateurs de l’éducation populaire : la Révolution française avec le rapport Condorcet, la création par Jean Macé de la Ligue de l’enseignement en 1866, Le Sillon de Marc Sangnier en 1899 et le Front populaire.

L’éducation populaire est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d’enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l’amélioration du système social.

C’est une éducation qui reconnaît à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer, à tous les âges de la vie.

Elle ne se limite pas à la diffusion de la culture académique, elle reconnaît aussi la culture dite populaire (culture ouvrière, des paysans, de la banlieue, etc.).

Elle s’intéresse à l’art, aux sciences, aux techniques, aux sports, aux activités ludiques, à la philosophie, à la politique.

Cette éducation est perçue comme l’occasion de développer les capacités de chacun à vivre ensemble, à confronter ses idées, à partager une vie de groupe, à s’exprimer en public, à écouter, etc.

L’éducation populaire : une nécessité et un enjeu d’avenir 

En France il y a 430 000 associations d’éducation populaire, soit 49% du nombre total d’associations. Leur budget cumulé est de l’ordre de 18 mil­liards d’euros, soit 1,4% du PIB.

Elles emploient 680 000 personnes, (350 000 en équivalent temps plein). Le secteur jeunesse­ éducation populaire mobilise plus de 6 millions de bénévoles. Ces quelques chiffres mettent en évidence le rôle de l’éducation populaire comme actrice majeure de la société civile de notre pays, mais aussi son poids comme ac­trice économique, et sa place in­contournable comme force d’enga­gement citoyen (Jean-claude Richez).